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19 novembre 2011

Ecole Espagnole De Vienne

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Ecole Espagnole de Vienne

Voici quelques photos que j'ai prises lors du galla de l'école espagnole de Vienne auquel j'ai assisté il y a peu de temps! Superbe sepctacle ,rigueur, légerété,parfaite entente entre le cheval et son cavalier, et tout cela sur de magnifiques musiques.... Les meilleurs!!! J'AI PRIS TOUTES CES PHOTOS SANS FLASH!

PHOTO 6: j'ai beaucoup aimé cette partie... En rennes longues , Conversano change de pieds à tous les temps au galop en rennes longues!

 

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DSC06949 magnifique lipizzan bai!

Histoire du lipizzan, cheval impérial 

(source ; http://lipizzans.fr/Histoire_du_Lipizzan,_cheval_imperial.html )

L'école Espagnole de Vienne est créée en 1572 avec des chevaux andalous très appréciés par les Cours d’Europe pour leur élégance, leurs allures, et leur personnalité. Mais dès 1580, les difficultés d’importation de ces chevaux, notamment en raison des guerres, conduisent l’Archiduc Charles II à implanter son propre haras en Autriche, non loin de Vienne, pour y élever les chevaux destinés aux Ecuries Impériales. Il choisit le village de Lipica (aujourd’hui en Slovénie) sur le plateau du Kras (ou Karst)- dont les conditions climatiques sont proches de celles de l’Andalousie et les chevaux réputés depuis l’antiquité pour leur endurance et leur robustesse- et fait importer d’Espagne tout d’abord trois étalons «Brincos», puis 6 autres étalons et 24 juments. Ce sont les double croisements des chevaux importés avec l’antique race indigène du Karst (ou Kras) qui donneront naissance à la race du «Cheval Lipizzan». Par la suite la cour de Vienne soucieuse d'améliorer cette nouvelle race, continuera d'acheter d'autres chevaux espagnols.

A partir de 1700, il sera procédé à de nouveaux apports de sang provenant d'étalons italiens, allemands, et danois d'origine ibéro-arabe. Les reproducteurs Montedoro, acheté en 1739, et Toscanello en 1749, commencent à transmettre les robes gris louvet et pie, très prisées à l’époque. C'est toutefois grâce aux infusions de sang arabe que fut génétiquement favorisée la robe blanche, considérée comme celle des "chevaux impériaux" et devenue ensuite l’une des caractéristiques de la race. La fixation du type dans ses caractéristiques essentielles et son usage de cheval de parade et de combat apparaissent déjà en 1735 au moment de l'inauguration du manège impérial de l’Ecole Espagnole de Vienne. Le Lipizzan va remplacer les andalous pour demeurer jusqu'à nos jours l'acteur principal des grands carrousels et des fêtes somptueuses.

C'est sous le règne de l'Impératrice Marie-Thérèse que les lignés se précisent, l'élevage étant circonscrit aux cinq, puis six lignées dites pures:

PLUTO: Andalou gris, né en 1765 au haras royal danois de Frederksborg

CONVERSANO: Napolitain noir, né en 1767,

MAESTOSO: Gris, né en 1773 au haras de Kladrub

FAVORY: Louvet, né 1779 au haras de Kladrub

NEAPOLITANO: Napolitain bai, né en 1790

SIGLAVY: Pur sang arabe, né en 1810, crée une nouvelle et dernière lignée.

 

Ces six lignées «classiques» et les dix-huit familles classiques de juments (grises du Karts) constituent la base de l'élevage et sont les seules acceptées aujourd’hui aux haras de Piber (où sont élevés les jeunes mâles destinés à l’Ecole Espagnole de Vienne).

Il existe deux autres étalons dont les lignées perdurent à ce jour, le transylvanien INCITATO et le croate TULIPAN.

 A l’origine, les chevaux étaient appelés « Pferde der Karster Rasse Lippizaner Zucht », (ou Spanische Karster) soit: « Cheval de la souche lipizzane de la race du Kras ». C’est en 1860 que fut crée l’appellation «Lipizzan» pour les chevaux demeurant à Lipica, tandis que les demi-lourds de trait italiens transférés définitivement, sur ordre des autorités, pour être élevés à Kladrub, prenaient le nom de «Kladruber».

 Les différentes guerres qui ont enflammé l'Europe centrale durant quatre siècles vont entraîner des exodes multiples. Les grands haras nationaux traditionnels se trouvent aujourd'hui à : Piber en Autriche, Lipica en Slovénie, Djacovo en Croatie, Szilvasvarad en Hongrie, Topolcianskiy en Slovaquie, Kladruby en Tchékie, Simbata de Jos en Roumanie et Montérotondo en Italie.

Quelques exemples de figures : airs relevés: (sans étriers) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lipizzan#Les_enseignements_fondamentaux)

 

  • La levade : le cheval se tient uniquement sur ses membres postérieurs en formant un angle de 35 degrés avec le sol ;
  • La pesade : plus facile que la levade (car le porte-à-faux est moindre), le cheval doit former un angle de 45 degrés avec le sol ;
  • La croupade : le cheval bondit en l'air et lorsqu'il est à l'horizontale, regroupe ses postérieurs sous sa masse en les mettant à la même hauteur que les antérieurs ;
  • La ballotade : figure intermédiaire entre croupade et cabriole ; à la différence de la cabriole, le cheval ne rue pas au sommet de son élévation, mais montre ses fers arrières, comme s'il allait ruer ;
  • La cabriole : le cheval effectue un saut sur place avec l'arrière-main et l'avant-main, au cours duquel il rue des postérieurs ;
  • Le mézair : c'est une levade au cours de laquelle le cheval gagne du terrain, à chaque fois qu'il se relève ou s'abaisse..

 

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  • Cela fait quelques temps que je fais de la photographie en amateur avec un simple Sony Cyber-Shot DSC-H55. J'aime jouer avec les effets de lumière, pour capturer les paysages tels qu'ils sont ,en faisant le moins de retouches possible!
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